1760-02-25, de Voltaire [François Marie Arouet] à François Tronchin.

Mon cher confrère vous faittes des tragédies comme moy, et vous entendez les affaires mieux que moy.
Je vous fais juge. Voicy ma lettre à notre ami Labat. Je vous demande en grâce de la lire, et de la luy donner. Il faut que Le docteur le purge. Je digère mal, mais il est constipé, il ne rend rien.

En un mot jugez nous, je n'appelleray point de votre arrest.

Je vous embrasse. Made Denis en fait autant. Quand aurons nous l'honneur de dîner avec vous?

V.