1759-10-12, de Voltaire [François Marie Arouet] à Cosimo Alessandro Collini.

Mon cher Colini j'ay été sur le point de perdre mes yeux noirs.
Cependant j'ay fait un effort pour écrire à S. A. E. et à notre ami Pieron. Voylà les lettres. Si vous n'allez pas à Manheim je vous prie de mettre à la poste celle qui est pr mgr l'électeur.

J'ay eu la sottise de bâtir un piccolo palazzo nel gran gusto italiano. Mais je n'en jouirai guères.

Je vous embrasse.