4 septb [1759]
Si vous n'avez pas fait usage mon cher correspondant des deux lettres de change de notre baron Labat, je vous prie de me les renvoier.
Je crois que je recevrai aujourduy les fleurs pour le téâtre, et les pompons pour la cavalerie. J'expie autant que je peux par les plaisirs les barbaries dont j'attends des nouvelles. Je crains que le R. de Pr. n'ait donné une nouvelle bataille et qu'il ne l'ait perdüe avec la tête; après quoy les Autrichiens viendront nous demander compte du foin que nous avons mangé en Allemagne, le tout selon les loix du meilleur des mondes possibles.
v. t. h. s.
V.