aux Délices 26 may [1759]
J'attends chaque jour monsieur l'argent qui me vient par des voitures publiques, attendu que le change de Geneve est trop fort.
Dès que j'auray quelque chose, je suis à vos ordres, je vous supplie d'entrer un peu dans mes petites peine. J'ay été obligé de renvoyer les ouvriers de Tournex. Dès que je seray à Fernex j'aurai l'honneur de vous demander une heure de votre temps. J'ay celui d'être
Monsieur
Votre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire