1759-05-26, de Voltaire [François Marie Arouet] à Louis Gaspard Fabry.

J'attends chaque jour monsieur l'argent qui me vient par des voitures publiques, attendu que le change de Geneve est trop fort.
Dès que j'auray quelque chose, je suis à vos ordres, je vous supplie d'entrer un peu dans mes petites peine. J'ay été obligé de renvoyer les ouvriers de Tournex. Dès que je seray à Fernex j'aurai l'honneur de vous demander une heure de votre temps. J'ay celui d'être

Monsieur

Votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire