1759-04-29, de Charles Theodore von Sulzbach, Elector Palatine à Voltaire [François Marie Arouet].

L'oraison funèbre d'un cordonier que vous m'avez envoiée monsieur m'a paru aussi singulière par la façon dont elle est écrite, et à cause de celui qui l'a écrite, que L'ode sur la mort de M. La Margr: m'a paru sublime et portant presqu'à chaque Strophe quelque vérité frappante avec Elle.
J'espère quand j'aurois le plaisir de vous revoir que vous apporterai encor quelque bel ouvrage nouveau que vous aurai composé; vous sçavez le cas que je fais de votre personne, de vos ouvragues, L'empressement que j'ai toujours d'en profiter et la vrai estime que j'ai toujours pour le petit suisse.

C. T.