1759-03-26, de Voltaire [François Marie Arouet] à Nicolas Claude Thieriot.

Vous êtes un paresseux, comme je le dis fort bien à made Bellot. Rendez luy donc cette lettre, mon ancien ami, puisque vous n'avez pas voulu me dire sa demeure. Si vous êtes du voiage de Lyon venez me voir dans le voisinage.

Quid novi? où demeurez vous à présent? quel livre a t'on brûlé? On dit que vous êtes gras comme un moine. Que devient la petite affaire des jésuittes lusitaniens?

Le roy de Prusse vient de faire imprimer L'oraison funèbre d'un cordonier. C'est un rare corps; bon soir.

V.