1759-01-20, de Voltaire [François Marie Arouet] à Jean Robert Tronchin.

Dieu soit béni, tout cecy ruine mon cher correspondant, mais il reste du moins du bled et de l'herbe.
C'est assez pour les philosophes. Que dites vous des jésuittes arrêtez en Portugal? Bel exemple à suivre! Je vous supplie d'afranchir touttes mes lettres à mes avocats au conseil et procureurs. Je suis honteux de tant de petites peines que je vous donne. Votre amitié ne se lasse point. Nous sommes mal avec le Palatin; j'en suis fâché. J'étais fort aise qu'on lui payast des subsides. On dit que les effets remontent, et pourquoy?

V.t.h.s.

V.