1757-04-23, de Voltaire [François Marie Arouet] à Jean Robert Tronchin.

Avez vous vu monsieur la muse de madame du Bocage?
Si elle est encor à Lyon, je vous prie de vouloir bien lui faire rendre cette réponse que je lui dois. Si elle est partie je vous prie de faire mettre la lettre à la poste. Je pense qu'il faut affranchir pour Venize.

Madame Denis a terriblement abusé de vos bontez. Comment pouvez vous descendre à ces bagatelles avec tant d'occupations?

Je ne conçois pas encor comment avec la parole de Mr de Montmartel pr 80 m.lt, je n'ay de billets que pour 60 m.lt. Ils feront comme ils voudront. Est il vrai que les billets gagnent déjà? Je vous embrasse.

V.