1756-11-12, de Voltaire [François Marie Arouet] à Alexis Maton.

J'ay lu Monsieur votre lettre avec un grand plaisir, et L'imprimé avec baucoup de dégoust. Je ne suis pas étonné que des libraires impriment des sottises et que des sots les lisent. Mais L'insolence d'abuser du nom d'autruy est une espèce d'acte de faussaire qui mérite punition. Vous me parlez de M. Dargental et votre lettre me fait voir que vous méritez son amitié.

J'ay l'honneur d'être Monsieur

votre tr. humbl et obt sr
Voltaire gentilho͞e ord. du roy