1756-06-15, de Voltaire [François Marie Arouet] à Jean Robert Tronchin.

Mon cher correspondant, monsieur de Richelieu que j'ay toujours vu fort actif, possède à présent la vertu de la patience.

Vous devez aussi monsieur en avoir baucoup avec moy qui vous accable et vous acablerai de mes importunitez. En attendant que je vous demande votre protection auprès des possesseurs des meilleurs arbres, et des plus belles fleurs, je vous demande du caffé. Si vous en trouvez par hazard une centaine de livres, s'il est excellent, je me recommande à vos bontez. J'attends Esculape. Il a resuscité une de mes nièces. J'en veux ma part. Je vous embrasse.

V.