1756-03-14, de Voltaire [François Marie Arouet] à Gabriel Cramer.

Voicy le petit morceau de pâste qu'il faut jetter aux cerbères.
Je vous prie mon cher Crammer d'ajouter cet antidote aux choses que les sots pouraient prendre pour des poisons. Ce correctif suffira ou il faudra que la rage de ces chiens soit incurable. Il sera inutile de changer l'avertissement. Je vous embrasse. Vous aurez Louis 14 le plus tôt que je pourai, mais il me faut tranquilité et santé.