1756-03-14, de Voltaire [François Marie Arouet] à François Tronchin.

Le docteur est le médecin des corps; et vous êtes celuy des âmes.
Il est nécessaire mon très cher confrère que vous ayez la bonté de faire avaler la potion cy jointe à baucoup de malades. Je vous prie de faire courir ce préservatif contre les intempéries des cervaux. Rien ne réjouira plus mon cœur et ne le mettra plus à son aise. Songez que c'est le fruit de vos conseils. Madame Denis vous fait ses tendres compliments, et moy, mes tendres remerciements.

V.