à Monriond 12 mars 1756
J'arrive à Monriond, mon cher Monsieur, avec un grand mal de tête, et Mr Colini me prête sa main pour vous dire que j'ai vû chez madlle Bouquet la copie de Lisbonne presque toute entière; elle finit par ces mots espérer et mourir et quoique ce mot éspérer soit très-édifiant, le reste ne le parait pas à beaucoup de personnes.
Il est très-important que vous ayez la bonté de répandre par tout des copies manuscrites de l'addition que vous imprimez: il faudrait mettre au tître, fragment du poëme sur Lisbonne: je vous en prie instamment pour vous et pour moi.
J'attends avec bien de l'impatience quelques exemplaires imprimés.
J'embrasse toutte votre famille.
V.