Les curieux mon ancien ami se sont saisis à ce que je vois de votre paquet et ma toile cirée est perdüe.
Pour comble de bénédiction, on dit que je vous envoiais l'ouvrage afin de l'imprimer. C'est bien assurément tout le contraire. Je ne sçais plus comment m'y prendre. Ce n'est pas l'affaire d'un jour de faire copier tout cela. Tous mes scribes sont occupez à l'orphelin de la Chine. Je tâche de faire ma cour à sa majesté tartaro-chinoise, on dit que c'est un très bon prince et dont je serai fort content. Vous auriez bien fait de venir dans mon petit hermitage. Je vous embrasse.
V.
[Geneve] 22 [Juillet 1755]