1755-07-12, de Voltaire [François Marie Arouet] à Jean Robert Tronchin.

Voici, Monsieur, de quoi subvenir encor aux réparations que je fais à notre maison commune.
Monsieur votre frère le Conseiller d'Etat est probablement avec vous à Lyon: je voudrais qu'il vous ramenât à Genêve et que vous vinssiez reconnaître avec lui vos possessions. Mr de Paulmy a été sur le point de venir voir nos Délices; mais n'étant pas encor en état de recevoir des ministres et des Intendants, j'ai été passer deux jours avec eux dans le royaume de France, et je suis revenu avec grand plaisir sur le territoire de Genêve. Tous les officiers qui ont pu y venir, ont été très-contents de votre maison. je vous prie de le dire à Mr Mallet qui doit en avoir tout l'honneur. Je lui présente mes obéissances, ainsi qu'à vous et à Mr votre frère. Ma nièce et moi nous vous renouvellons les plus sincères assûrances de notre tendre attachement.

Volt.