1755-06-18, de Voltaire [François Marie Arouet] à Jacques Abram Elie Daniel Clavel de Brenles.

J'attends votre prose mon cher ami; et je vous envoye des vers.
Ils ne sont pas trop bons, mais c'est l'éloge de votre pays; je le louerais de bien meilleur cœur si j'étais à Monrion avec vous. Je compte y aller dès que j'auray arrangé quelques affaires que j'ay icy. Nous parlerons de l'affaire de Grasset, mais je n'aurai point de terme pour vous exprimer ma reconnaissance.

Mille tendres respect à la philosofe qui vous rend heureux et qui vous doit son bonheur.

V.