à Colmar 23 aoust [1754]
Encor une importunité.
Je vous prie Monsieur de vouloir bien ordonner qu'on renvoye à Colmar les lettres qui pouront venir pour madame Denis. Je vous prie encor d'avoir la bonté de m'adresser par la poste, si cela se peut, ou par les voitures, un petit paquet que Mr le prince Louis de Virtemberg a laissé pour moy dans les mains du maitre de la poste aux chevaux de Strasbourg. Je joins icy un petit billet que vous pouriez envoyer chez luy moyennant quoy le paquet serait remis à vos ordres. Il est bien triste pour moy de ne vous entretenir que de ces misères, et encor plus triste de ne vous point voir. J'espère dans le mois de septembre. Adieu mon cher monsieur, mille amitiez et mille pardons.
V.