à Colmar, 8 mai 1754
Monsieur,
Permettez-moi de vous présenter le second tome des Annales de l'Empire.
Il est du moins un peu plus correct que le premier, dont les premières feuilles qu'on tira, sont malheureusement pleines de fautes. J'espère avoir l'honneur de vous en offrir bientôt une édition meilleure. Je prends la liberté, Monsieur, de vous adresser ce paquet pour Monsieur d'Hardemberg; j'espère que vous me la pardonnerez; j'ai crû ne pouvoir trouver une voïe plus sûre et plus agrêable. Recevez encor une fois, Monsieur, mes remerciments des facilités que vous avez bien voulu me procurer dans ma petite correspondance avec le Receveur de Riquevir.
J'ai l'honneur d'être avec tous les sentiments que je vous dois,
Monsieur,
Votre très-humble et très-obéissant serviteur
Voltaire