à Potsdam ce 31 juillet 1753
J'ai encore receu une lettre de Voltaire dans laquelle il me demande que je lui fasse rendre les effets qu'on lui retint lorsqu'on l'arrêta.
Je vous ai déjà donné mes ordres là dessus. Ne manqués pas dès ma lettre receue de le satisfaire là dessus, et quant aux fraix qu'il ne veut peut-être pas payer, il n'est pas nécessaire pour cela de lui retenir le tout. Ne gardés que ce qu'il faudra pour les payer et rendés lui le reste. Sur ce je prie dieu qu'il vous ait en sa sainte garde.
Federic