1753-01-26, de Voltaire [François Marie Arouet] à Karl Gross.

Monsieur,

Je me flatte que Leurs excellences me pardoneront mon ignorance du protocole, m'étant trouvé à la campagne malade, et sans livres qui pussent m'instruire.
Je vous supplie de présenter ma lettre de la manière que vous jugerez la plus convenable. Mon banquier de Berlin qui fit rendre ma première lettre aurait dû m'avertir de ma faute. Je vous supplie monsieur de vouloir bien m'aider à la réparer, et à obtenir ce que je désire. J'ay l'honneur d'être avec les sentiments que je vous dois

Monsieur

votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire gentilhome ordnaire de la chambre du roy de France