1752-08-26, de Voltaire [François Marie Arouet] à Jean Henri Samuel Formey.

Les impertinences des libraires me fournissent au moins la consolation, monsieur, de vous écrire & de vous renouveler les sentiments d'amitié que je vous ai voués.

Je vous prie de vouloir bien faire insérer ce petit avertissement dans vos capitulaires.

J'ai obtenu une place dans l'académie de Lyon pour m. Mallet. S'il veut être encore de quelqu'autre académie, il n'a qu'à parler. Je vous prie de m'en instruire: vous savez sans doute où il est. Pour moi, dans ma douce retraite de Potsdam, j'ignore tout ce qui se passe dans le monde; mais mon ignorance ne m'ôte pas le souvenir de mes amis. Je vous embrasse.

V.