[à Berlin ce 24 aoust 1751]
Je vous envoye mon cher Walters le second volume.
Vous verrez quelles peines j'ay prises.
Recomandez l'exactitude au correcteur, il y a bien des fautes d'impression qui m'ont échapé. Je n'ay point corrigé celles de la Henriade. Je n'ay songé qu'aux additions et aux changements que j'ay faits. C'est à luy à avoir soin du reste. Dans les autres volumes je corrige les fautes d'impression autant que je le peux, elles sont innombrables.
En vérité vous ne devez pas avoir regret à sacrifier ce qui vous reste d'une édition si fautive. Envoyez moy le cinquième chant de la Henriade de votre nouvelle édition. Je vous embrasse.
V.