à Potsdam ce 7 aoust 1752
Je me donne pour vous honnêtement de peine, et vous trouverez assurément votre édition bien changée.
Je mets d'ailleurs tout en ordre, de sorte que les changements et les additions qui sont innombrables sont touttes à leur place.
La Henriade est le seul tome où il y ait peu de changements. Il y en a trois cependant que je vous ay envoyez et qui sont essentiels. J'attends mon cher Walther les premières feuilles de la Henriade. L'ouvrage que je me donne la peine de faire pour vous, est si laborieux que je ne peux l'achever avec plaisir, si je ne vois au moins pour m'encourager, le commencement de votre édition.
V.