à Berlin ce 24 [?June 1751]
Après le plaisir que j'aurais madame de recevoir de vous des lettres dattées de Kniphausen ou de Varel, il n'y a pas pour moy de plus grande consolation de votre absence, que votre lettre de Zerbst.
Si le plaisir décide de votre conduitte vous resterez longtemps où vous êtes. Je vous félicite, vous et madame la princesse de Zerbst, d'être ensemble. Je vous assure que si ma santé le permettait je viendrais vous prier de me présenter à cette princesse si digne de votre amitié et de mes hommages. Je n'ay pu encor aller à Potsdam. Mais quand j'y serai madame je vous regretteray, et mon plus grand plaisir sera de vous faire ma cour à votre passage. Daignez me mettre aux pieds de votre respectable amie, et me conserver vos bontez.
V.