10 sept^bre [1749]

Ah mon cher amy je n'ay plus que vous sur la terre.
Quel coup épouvantable! Je vous avois mandé le plus heureux et le plus singulier acouchement. Une mort affreuse l'a suivi! et pour comble de douleur il faut encor rester un jour dans cet abominable Lunéville qui a causé sa mort. Je vais à Cirey avec m^r du Chastelet. De là je reviens pleurer entre vos bras le reste de ma malheureuse vie. Conservez nous madame Dargental. Ecrivez moy par Vassy à Cirey. Ayez pitié de moy mon cher et respectable amy. Ecrivez moy, à Cirey. Voylà la seule consolation dont je sois capable.

V.