Versailles, 12 juillet 1746
Je vous remercie, monsieur, du livre plein de goût et de raison que vous m'avez fait l'honneur de m'envoyer.
Je me félicite d'avoir pour confrère l'auteur d'un aussi agréable ouvrage. Je vois que Lyon sera bientôt plus connu par ses académies, que par ses manufactures.
Vous redoublez, monsieur, l'envie que j'ai d'aller me faire recevoir. Mais pour celle de voir votre aimable intendant rien ne peut la redoubler.
Pardonnez à mes occupations, et à ma santé si je n'ai pas répondu plus tôt à l'honneur que vous m'avez fait. Je n'y ai pas été moins sensible.
J'ai l'honneur d'être avec les sentiments d'estime les plus vrais
monsieur,
votre &c.