1746-06-30, de Voltaire [François Marie Arouet] à Marie Louise Denis.

Eh mon dieu ma chère enfant qui sont les calomniateurs qui vous ont dit que j'avois soupé chez mer le Dosseur?
Je n'ay assurément point soupé puis que je n'ay pas soupé avec vous.

Venez demain à la répétition si vous le pouvez avec madame Defontaine si elle peut.

Tout ce que je souhaittais de ce maudit testament, et nouvau testament, c'est que vous fussiez mieux traitté que Brizon. Cela n'est il pas juste? Mais voylà de belles bagatelles. Je vous aime de tout mon cœur. C'est là ce qui me paroit fort serieux. On m'a voulu enterrer. Mais j'ai esquivé; bon soir.

V…