ce 13 [October 1745]
Faites moi avoir, mon cher Maupertuis, une collection complète de toutes les éditions qui se sont faites des ouvrages de Voltaire, tant à Paris, Londres, Hollande que Genève; Thieriot pourra vous servir dans ce dessein.
Je vois bien que je vous demande une bibliothèque entière, mais je veux l'avoir; vous voudrez bien encore faire relier tout en maroquin, tranche dorée, et m'envoyer en même temps le compte du déboursé. Je suis votre fidèle ami
Federic
Faites que d'Argens vous montre ma lettre sur son dernier ouvrage; elle ne s'imprimera pas dans le Mercure, je pense?