1745-08-15, de Voltaire [François Marie Arouet] à [unknown].

Vos jolis vers monsieur m'étoient allé trouver à la campagne, quand j'étois à Paris.
Ils me prouvent votre esprit et votre amitié. Il y a bien longtemps que je sens tout le prix de l'un et de L'autre. J'ay l'honneur de vous envoyer une nouvelle édition pour justifier, aux moins par mes peines, l'indulgence que vous me témoignez d'une manière si flatteuse. Je ne vous envoye pas l'édition du Louvre parce que je ne l'ay pas fait présenter encor au roy et qu'il est juste que le maître de la maison soit servi le premier.

v. tr. h. et ob. Serv.

V …