Vendredy soir [16 avril 1745]
Je cours à Chalons avec madame du Chastellet pour assister à la petite vérole de son fils, car c'est tout ce qu'on y peut faire.
On n'est que spectateur de la tirannie ignorante des médecins. Guérissez la maladie épidémique de l'Europe, empêchez les araignées de se manger, et conservez moy vos bontez. J'espère revenir avant que vous partiez pour aller faire la paix à la tête des armées.
Adieu monseigneur, personne ne s'intéressera jamais à votre gloire et à votre bonheur autant que votre très ancien serviteur
V.