28 juillet 1744
En vous remerciant de tout mon cœur, mon cher ami, de la lettre que vous venez d'écrire à m. de Voltaire; elle a achevé sa guérison.
M. de Richelieu paraît fort content d'avance du compte que lui a rendu le président. J'espère que la pièce court après lui.
A présent, si vous avez quelques corrections à demander, vous pouvez dire: peut-être cependant pourriez vous attendre notre retour, qui sera, comme je compte, pour le commencement de septembre.
Nous aurons encore une apparition du président.
Le roi vient de nous rassurer contre les hussards.
Cirey est délicieux; mais nous le quitterons pour vous.
Adieu, mon cher ami. Dites des choses bien tendres pour nous à mme d'Argental; faites la souvenir qu'elle nous avait quelquefois promis des rabachages. Ne nous oubliez pas auprès de m. de Pont-de-Vesle, et surtout auprès de vous, que nous aimons bien tendrement.