A Paris ce 2 août 1742
Monsieur,
Est il possible que vous m'honoriez encore de nouveaux bienfaits, & que votre compassion soit toujours plus forte que le ressentiment de la faute que j'ai commise envers vous!
Vous augmentez ma reconnaissance & mon repentir. Mon devoir est de publier cet excès de vertu, & de forcer le cruel ennemi que vous avez, & qui m'avait séduit contre vous, à reconnaître en vous le plus généreux de tous les hommes. Il doit être aussi honteux que moi de vous avoir haï. Je suis avec la vénération que je dois à une si belle âme, & avec le repentir le plus respectueux
Monsieur
Votre très humble & très obéissant serviteur,
Jore