1732-03-14, de Voltaire [François Marie Arouet] à François Augustin Paradis de Moncrif.

La princesse Eriphile est si charmée de la bonté qu'a un prince de France de lui donner sa loge, qu'elle ne peut différer d'user de cette permission.
Elle vous demande donc cette loge pour aujourd'hui vendredi ou pour dimanche. Ayez la bonté, mon cher monsier, de faire sur cela ce que vous jugerez convenable pour faire plaisir à quelqu'un qui vous en a tant fait.

Vous savez que ma malheureuse santé ne me permet pas de sortir les matins. Sans cela je vous apporterais sa requête et la mienne.

V.