1725-03-26, de M. B. Beauchamp à Jean Jahan.

Monsieur,

Monsieur de Volletaire m'a fait voire la laitre que vous avez Eu la bonté de luy escrire le 20 de ce mois. Je vous fait de très humble remerciment de ce que vous avet bien vous leu fair pour moy à la considération de Monsieur de Volletair dan l'espérense que vous vouderé bien continuere de finire mon affaire an Entier. Vous savez Monsieur que ma procuration est présise pour la vente des deux rantes. J'orest les même paines pour recevoire quarente frans que j'annay heu juque àprésan pour recevoire le tout. Iles fâcheu que la personne avet la quelle vous Estié conveneu pour la petite rente soy morte. Dais que vous vous voulés bien Monsieur me faire l'h[o]nneur de vous entéressé tout jour pour moy je conte sur la conclusion de mon a faire annantière et qu'elle n'es qu'un peu retardé. La gran considération que je say que tout la ville a pour vous et quy vous est deue me fait pansé comme je le doit. Monsieur de Voltaire vous dira le non de la personne quy recevera l'argan.

J'ay l'onneur d'aitre, Monsieur,

Votre très humble très aubéisente servente
M. B. Bauchamp