Type de texte | source |
---|---|
Titre | Facta et dicta memorabilia |
Auteurs | Valère Maxime (Valerius Maximus) |
Date de rédaction | |
Date de publication originale | |
Titre traduit | Faits et dits mémorables |
Auteurs de la traduction | Combès, Robert |
Date de traduction | 1995: |
Date d'édition moderne ou de réédition | |
Editeur moderne | |
Date de reprint |
(III, 7, exemplum externum 4 (Overbeck 729)), p. 270
Phidias quoque Homeri uersibus egregio dicto allusit. Simulacro enim Iouis Olympii perfecto quo nullum praestantius aut admirabilius humanae fabricauere manus, interrogatus ab amico quonam mentem suam dirigens uultum Iouis propremodum ex ipso caelo petitum eboris lineis esset amplexus, illis se uersibus quasi magistris usum respondit :
Ἦ καὶ κυανέῃσιν ἐπ’ ὀφρύσι νεῦσε Κρονίων·
Ἀμϐρόσιαι δ’ ἄρα χαῖται ἐπεῤῥώσαντο ἄνακτος
κρατὸς ἀπ’ ἀθανάτοιο· μέγαν δ’ ἐλέλιξεν Ὄλυμπον.
Dans :Phidias, Zeus et Athéna(Lien)
(III, 7, ext. 4), p. 270
Phidias aussi a fait allusion à des vers d’Homère dans une expression digne d’être rapportée. Il avait achevé la statue de Jupiter Olympien dont rien n’a dépassé la splendeur ou l’émerveillement qu’elle procure parmi les œuvres nées de la main de l’homme et un ami lui demandait quel idéal l’avait guidé, quand il avait été prendre les traits de Jupiter au ciel même, en quelque sorte, pour les enfermer dans les contours de l’ivoire ; il répondit alors que les vers que voici lui avaient servi pour ainsi dire de guide : « Il dit, et, de ses sourcils sombres, le fils de Cronos fait oui. Les cheveux divins du Seigneur voltigent un instant sur son front éternel, et le vaste Olympe en frémit. »
(III, 7, ext. 3), p. 169-170
Et Zeuxis, quand il eut fait le tableau représentant Hélène, n’a pas cru devoir attendre l’appréciation qu’on porterait sur cette œuvre et il y a ajouté immédiatement les vers suivants : « Non,il n’y a pas lieu de blâmer les Troyens et les Achéens aux bonnes jambières, si, pour une telle femme, ils souffrent de si longs maux. » Est-ce que le peintre a attribué tant de capacité à sa main qu’il pensait qu’elle avait réalisé autant de beautés que Léda put en créer en enfantant un être céleste ou Homère en traduire avec son divin génie ?