Type de texte | source |
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Titre | \"Dissertation pour le jour des prix\", Conférence prononcée le 28 septembre 1686 |
Auteurs | Monier, Pierre |
Date de rédaction | 1686/09/28 |
Date de publication originale | |
Titre traduit | |
Auteurs de la traduction | |
Date de traduction | |
Date d'édition moderne ou de réédition | 2009 |
Editeur moderne | Lichtenstein, Jacqueline; Michel, Christian |
Date de reprint | in Conférences de l\'Académie royale de peinture et de sculpture, t. III, vol. 1 |
, p. 156
Candaule, roi de Lydie, paya pour un tableau du peintre Bularque autant qu’il pesait d’or et Zeuxis, après avoir amassé de grands trésors, ne voulant plus travailler que pour sa gloire, faisait présent de ses tableaux qui étaient devenus sans prix ; il donna celui de son Alcmène aux Agrigentins et sa Pana au roi Archelaüs.
Dans :Bularcos vend ses tableaux leur poids d’or(Lien)
, p. 157
Animez-vous donc, jeunes aspirants, à la vertu de seconder nos espérances par vos études en élevant votre esprit à la sublimité de l’Art, qui est une idée qui constitue le parfait de la Beauté naturelle en unissant le vrai au vraisemblable, ainsi qu’ont fait les excellents hommes de l’Antiquité et surtout le savant Phidias qui, figurant son Jupiter et sa Minerve, ne contemplait aucun objet où il prît leurs ressemblances, mais considérait seulement en son imagination une grande forme de beauté dans laquelle regardant fixement, il y dressait son jugement et sa main.
Dans :Phidias, Zeus et Athéna(Lien)
, p. 156
Le roi Démétrius qui aimait avec excès les œuvres de Protogène, étant sur le point de triompher de la ville de Rhodes qu’il tenait assiégée, en retarda la conquête de crainte que ses troupes y entrant les armes et le feu à la main ne consumassent les tableaux de ce fameux peintre dont un seul fut vendu cinquante talents, qui font trente mille écus de notre monnaie.
Dans :Protogène et Démétrios(Lien)
, p. 156
Candaule, roi de Lydie, paya pour un tableau du peintre Bularque autant qu’il pesait d’or et Zeuxis, après avoir amassé de grands trésors, ne voulant plus travailler que pour sa gloire, faisait présent de ses tableaux qui étaient devenus sans prix ; il donna celui de son Alcmène aux Agrigentins et sa Pana au roi Archelaüs.
Dans :Zeuxis et la richesse(Lien)