Type de texte | source |
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Titre | Traité de peinture, lu le 7 avril 1753 à l’Académie royale de peinture et de sculpture |
Auteurs | Galloche, Louis |
Date de rédaction | 1753/04/07 |
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Auteurs de la traduction | |
Date de traduction | |
Date d'édition moderne ou de réédition | 2015 |
Editeur moderne | Lichtenstein, Jacqueline; Michel, Christian |
Date de reprint |
, p. 90
Pendant que nous traitons des aimables tromperies des grands peintres de l’Antiquité, il ne serait pas juste de passer sous silence le trait ingénieux que Pline nous apprend de l’incomparable Apelle dans une dispute entre les peintres. Le sujet proposé était une cavale. Il fit son tableau, dont le succès extraordinaire prouve la supériorité, mais, apercevant que la brigue allait faire adjuger le prix à quelqu’un de ses rivaux, il préféra le jugement des animaux, plus équitable que celui des hommes. En sorte qu’il fit présenter les tableaux des autres peintres à des chevaux qu’il avait fait venir exprès, qui, étant demeurés immobiles devant ces premiers, ne hennirent ensuite que devant celui d’Apelle.
Dans :Apelle, le Cheval(Lien)
, 88-89
J’apprends du même auteur [Pline] que Zeuxis avait trompé deux fois différentes les oiseaux qui venaient becqueter les raisins qu’il avait peints, et fut trompé lui-même par le vrai d’un rideau que Parrhasios, son émule, avait feint, comme n’étant mis que pour couvrir son tableau
Dans :Zeuxis et Parrhasios : les raisins et le rideau(Lien)