Type de texte | source |
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Titre | Epistulae |
Auteurs | Horace (Quintus Horatius Flaccus) |
Date de rédaction | -100:0 |
Date de publication originale | |
Titre traduit | Epîtres |
Auteurs de la traduction | Villeneuve, François |
Date de traduction | 1934 |
Date d'édition moderne ou de réédition | |
Editeur moderne | |
Date de reprint |
(II, 1, 236-244 (cf Reinach 405)), p. 162
[...] Idem rex ille, poema
qui tam ridiculum tam care prodigus emit,
edicto uetuit ne quis se praeter Apellen
pingeret aut alius Lysippo duceret aera
fortis Alexandri uoltum similantia. Quodsi
iudicium subtile uidendis artibus illud
ad libros et ad haec Musarum dona uocares,
Beoetum in crasso iurares aere natum.
Dans :Apelle et Alexandre(Lien)
(II, 1, 236-244), p. 162
Ce même roi, dont la prodigalité paya si cher un poème si ridicule, fit défense par un édit que personne, sauf Apelle, ne prît le pinceau, que nul, hors Lysippe, ne coulât de bronze pour représenter les traits du vaillant Alexandre. Mais ce juge délicat des arts plastiques, on aurait juré, quand on appelait son attention sur les livres et tout ce genre de présents des Muses, qu\'il était né dans l\'air épais de la Béotie.