Type de texte | source |
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Titre | Réflexions académiques sur les orateurs et sur les poëtes |
Auteurs | Carel de Sainte-Garde |
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Date de publication originale | 1686 |
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Date de reprint |
, p.142
Ce Philosophe nous apprend que la beauté de la Poësie aussi bien que de la Peinture consiste dans l’imitation, et qu’il n’y a rien qui plaise tant aux yeux qu’une chose bien imitée.[[1: ἃ γὰρ λυπηρῶς ὁρῶμεν τούτων τὰς μάλιστα ἠκριβωμένας χαίρομεν θεωροῦντες οἷον θηρίων τε μορφὰς τῶν ἀτιμοτάτων καὶ νεκρῶν.]] Jusques là que ce qui nous feroit horreur en lui-même, nous donne du plaisir quand il est bien representé. L’on regarde avec ravissement un corps mort tout plombé et tout groüillant de vers dépeint dans un tableau: cependant l’on n’en pourroit pas souffrir la veue, s’il étoit veritable.
Dans :Cadavres et bêtes sauvages, ou le plaisir de la représentation(Lien)