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Type de textesource
TitreTraduction entière de Pétrone suivant le nouveau manuscrit trouvé à Bellegrade en 1688, avec des remarques
AuteursPétrone (Petronius Arbiter)
[Nodot, François]
Date de rédaction
Date de publication originale1694
Titre traduit
Auteurs de la traduction
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Date d'édition moderne ou de réédition
Editeur moderne
Date de reprint

(t. I), p. 87

Je continuai de considérer ce qui était sur ce mur, et j’y aperçus un tableau représentant un marché, où l’on vendait des esclaves, ayant tous de petits écriteaux (1) pendus au cou. […] Le peintre avait exactement expliqué tout cela par une inscription (2).

(1)   On pourrait croire, à lire le texte latin, comme il est conçu, que ces écriteaux étaient dans le tableau, au-dessus de la tête de chaque esclave ; mais il y a un distique dans Properce, qui nous prouve, qu’on les leur pendait au cou quand on les exposait en vente. On lisait dans ces écriteaux leur nom, leur âge, et leur pays.

(2)   Ceci est mis en plaisantant, et pour tourner en ridicule le peintre et le tableau. Il n’y a eu que dans les siècles barbares que les peintres ont mis ainsi des inscriptions. Ce trait de satire donne une atteinte à celui de Néron. L’auteur regrette la perte de la peinture au commencement du tome 2 et en parle en savant.

Dans :Peintres archaïques : « ceci est un bœuf »(Lien)