Type de texte | source |
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Titre | Versuch einer Allegorie, besonders für die Kunst |
Auteurs | Winckelmann, Johann Joachim |
Date de rédaction | |
Date de publication originale | 1766 |
Titre traduit | Essai sur l’allégorie, principalement à l’usage des artistes |
Auteurs de la traduction | Jansen, Hendrick |
Date de traduction | 1798 |
Date d'édition moderne ou de réédition | |
Editeur moderne | |
Date de reprint |
, p. 65-66
Je suis de l’avis du comte de Caylus [[1:Mém. De l’acad. des inscr., t. XXV, p. 164]], et je regarde comme une chose impossible que le tableau de Parrhasius, qui doit avoir représenté le peuple d’Athènes, ait pu indiquer les douze qualités différentes et contradictoires dont parle Pline. Il me semble que cela n’aurait pu se faire que par autant de symboles, et il en serait naturellement résulté la plus étrange confusion. Je n’avance cette assertion qu’autant qu’il s’agira d’une seule figure à laquelle on prétendrait attribuer cette multiplicité d’expressions ; dans une grande composition de plusieurs figures, il serait peut-être moins difficile de rendre par chacune une qualité déterminée.
, p. 57
Qu’on ne suppose point que l’intention des artistes anciens était de cacher une leçon sous chaque figure qu’ils employaient. [...] À cet égard on suit souvent l’exemple de l’éditeur du Roman de la Rose, imprimé en lettres gothiques, qui dit que cet ouvrage était susceptible d’une interprétation morale et mystique, quand même l’auteur n’aurait pas eu cette intention. C’est ainsi, par exemple, que dans le tableau de Protogène, nommé le Satyre, une perdrix, placée sur un cippe, n’était pas destinée à offrir une pensée allégorique. Je remarquerai, en passant, qu’on confond communément ce tableau avec un autre du même artiste, connu sous le nom de Ialysus, comme étant le même ; erreur dans laquelle sont tombés les auteurs de l’Histoire universelle, qui, en parlant du premier de ces tableaux, en font un Saturne au lieu d’un Satyre.
Dans :Protogène, Satyre et parergia(Lien)