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Type de textesource
TitreŒuvres posthumes
AuteursGirodet-Trioson, Anne-Louis
Date de rédaction
Date de publication originale1829
Titre traduit
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Editeur moderne
Date de reprint

(t. I), p. 48

Oui, c’est lui[[5:Cupidon.]] qui, jadis, dans l’antique Argolide,

D’une jeune beauté guida la main timide,

Lorsque, d’un tendre amant, son doigt sûr et léger,

Arrêta sur le mur le profil passager

Qu’y dessinait sans art une ombre vacillante.

Oh ! douce et chaste erreur d’une pieuse amante !

Séparée à regret de l’objet de ses feux,

À cette esquisse encore elle portait ses vœux

L’adorait en silence,  et l’image fidèle

Recevait les serments adressés au modèle !

O Dibutade ! non, ce ne fut pas en vain

Que l’amour t’embrasa de son transport divin :

Lui-même, il aiguisa cette flèche acérée,

Qui servit de crayon à ta main rassurée :

Son flambeau fut ta lampe, et Minerve, en ce jour,

Applaudit d’un sourire aux leçons de l’Amour.

Dans :Dibutade et la jeune fille de Corinthe(Lien)