Type de texte | source |
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Titre | Seniles |
Auteurs | Petrarca, Francesco (dit Pétrarque) |
Date de rédaction | 1361:1373 |
Date de publication originale | |
Titre traduit | Lettres de la vieillesse |
Auteurs de la traduction | Nota, Elvira |
Date de traduction | 2002:2013 |
Date d'édition moderne ou de réédition | |
Editeur moderne | |
Date de reprint |
( XVI, 3, 6), t. V, p. 47
Movent profecto animum scribentis aliena iuditia, quibus maxime, neque adulationis neque odii sit adiuncta suspitio, ideoque \"veri poete\", ut ait Cicero, \"suum quisque opus, a vulgo considerari voluit, ut siquid reprehensum sit a pluribus corrigatur\"; addo ergo: siquid laudatum a scientibus in precio habeatur. Dicit idem et pictores facere solitos et sculptores, quod specialiter de Apelle, pictorum principe, scriptum est.
Dans :Apelle et le cordonnier(Lien)
(XVI, 3, 6), t. V, p. 46
Le cœur des écrivains est certes ému par des jugements étrangers, auxquels ne s\'attache aucun soupçon de flatterie ni d\'animosité, et le vrai poète, comme dit Cicéron, veut que \"son oeuvre soit connue du public pour pouvoir la corriger si beaucoup la critiquent\"; j\'ajoute pour mon compte que l\'on doit également apprécier toutes les louanges venues des savants. Le même dit que peintres et sculpteurs font ainsi, comme on l\'a écrit en particulier au sujet d\'Apelle, le prince des peintres.