Type de texte | source |
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Titre | Rerum memorandarum libri |
Auteurs | Petrarca, Francesco (dit Pétrarque) |
Date de rédaction | (1350) |
Date de publication originale | |
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Auteurs de la traduction | |
Date de traduction | |
Date d'édition moderne ou de réédition | 1943 |
Editeur moderne | Billanovitch, Giuseppe |
Date de reprint |
(lib. III, §16), p. 115-116
Huic simillimum calliditatis genus, licet in longinqua material, secutus mihi videtur artifex, qui operibus suis usque in miraculum exclutis nunquam se supremam manum imposuisse dicebat ; ut scilicet et sibi semper addendi mutandique libertatem reservaret et suspenso iudicio spectantium animis quiddam de artifice quam de opera mafnidicentius ac perfectius semper occurreret.
Dans :« Apelles faciebat » : signatures à l’imparfait(Lien)
Je pense que, bien que ce soit dans un art très différent, c’est d’une ruse très voisine que faisait preuve l’artiste qui ne voulait jamais admettre qu’il avait donné la touche finale à une de ses œuvres merveilleusement fignolées. Cela lui permettait de garder la liberté de faire à tout moment des additions ou des modifications, et, puisque le jugement des spectateurs était suspendu, l’artiste et son œuvre se présentaient à leur esprit comme dotés d’une perfection d’autant plus magnifique.