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Type de textesource
TitreDe officiis
AuteursCicéron (Marcus Tullius Cicero)
Date de rédaction-44
Date de publication originale
Titre traduitDes devoirs
Auteurs de la traductionTestard, Maurice
Date de traduction1970
Date d'édition moderne ou de réédition
Editeur moderne
Date de reprint

(III, 10 (Reinach 447) ), t. II, p. 74

Accedit eodem testis locuples Posidonius, qui etiam scribit in quadam epistula P. Rutilium Rufum dicere solere, qui Panaetium audierat, ut nemo pictor esset inuentus, qui in Coa Venere eam partem, quam Apelles inchoatam reliquisset, absolueret  – oris enim pulchritudo reliqui corporis imitandi spem auferebat – , sic ea, quae Panaetius praetermisisset et non perfecisset, propter eorum quae perfecisset praestantiam, neminem persecutum.

Dans :Apelle, Vénus inachevée(Lien)

(III, 95), t. II, p. 122

Quid Agamemnon ? Cum deuouisset Dianæ quod in suo regno pulcherrimum natum esset illo anno, immolauit Iphigeniam qua nihil erat eo quidem anno natum pulchrius. Promissum potius non faciendum quam tam aetrum facinus admittendum fuit. Ergo et promissa non facienda nonnumquam neque semper deposita reddenda.

Dans :Timanthe, Le Sacrifice d’Iphigénie et Le Cyclope (Lien)

Et Agamemnon ? Il avait fait vœu d’immoler à Diane ce que l’année verrait naître de plus beau et il sacrifia Iphigénie qui se trouva précisément être ce que l’année avait produit de plus beau. Mieux eût valu manquer à sa promesse que de commettre un crime si noir.

(II, 10), t. II, p. 74-75

A cela s\'ajoute aussi le témoignage important de Posidonius qui écrit encore dans une lettre, que P Rutilius Rufus – il avait été le disciple de Panétius – avait coutume de dire que, de même qu\'on n\'avait trouvé aucun peintre pour terminer, sur la Vénus de Cos, la partie qu\'Apelle avait laissée inachevée – la beauté du visage en effet ôtait l\'espoir d\'y égaler le reste du corps – de même, personne n\'avait poursuivi ce que Panétius avait omis et non achevé, en raison de la valeur supérieurede ce qu\'il avait achevé.

(III, 95), t. II, p. 122

Que dire d\'Agamemnon? Ayant consacré à Diane ce qui, cette année-là, serait né de plus beau en son royaume, il sacrifia Iphigénie dont rien, qui fût né justement cette année, ne surpassait la beauté. Il fallait plutôt ne pas accomplir la promesse que d\'accepter un crime aussi affreux. Ainsi donc ne faut-il pas, quelquefois, accomplir les promesses et ne faut-il pas toujours rendre les dépôts.