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Type de textesource
TitreHistoire comique de Francion
AuteursSorel, Charles
Date de rédaction
Date de publication originale1623
Titre traduit
Auteurs de la traduction
Date de traduction
Date d'édition moderne ou de réédition1996
Editeur moderneSchoysman, Anne; Franchetti, Anna Lia
Date de reprint

(livre X), p. 487

Si j’eusse voulu, j’eusse fait comme ce peintre qui se cachoit derrière son tableau, et, après avoir ouï les différens avis de la populace, le reformoit suivant ce que l’on avoit dit. Mais il ne m’en fût pas mieux arrivé qu’à lui, qui, au lieu d’un portrait bien accompli, ne fit qu’un monstre ridicule.

Dans :Apelle et le cordonnier(Lien)

, p. 341-342

Quelle riche langue ou quelle docte plume pourrait assez dignement exprimer le deuil de la belle Doristée, il est impossible, et celui qui l’entreprendrait derait faire ainsi que ce savant peintre, qui ne pouvant assez naïvement représenter la tristesse du père d’Iphigénie, voyant immoler sa fille, lui mit un voile devant les yeux comme si nulle contenance ne pouvait démontrer cette tristesse : il faut donc se taire, et par le silence l’on donnera à connaître la grandeur de l’affliction de Doristée.

Dans :Timanthe, Le Sacrifice d’Iphigénie et Le Cyclope (Lien)