Type de texte | source |
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Titre | Le Portrait de la sagesse universelle, avec l’idée générale des sciances (sic) ; et leur plan representé en Cent Tables, chapitre LIII, « La peinture » |
Auteurs | Saint-Jean, Léon de |
Date de rédaction | |
Date de publication originale | 1655 |
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, « La peinture » (numéro chapitre LIII) , p. 331
La Peinture au contraire[[5:au contraire de l’écriture.]] estant fondée sur la verité et sur l’imitation de la Nature, parle d’elle-méme. N’est-il pas vray, qu’il n’y a personne si grossière, qui voyant une copie et son original, ou le tableau et le naturel, ne connoisse aussi-tôt l’un par l’autre. Témoin Appellés qui ne pouvant nommer à Ptolomée celuy dont il parloit, le fit connoître l’ayant representé avec un trait de charbon. [[4:suite : Dibutade]]
Dans :Apelle au banquet de Ptolémée(Lien)
, « La peinture » (numéro chapitre LIII) , p. 331
[[4:suit Apelle banquet de Ptolémée]] D’où il s’ensuît par une riche observation, que le dessein est sans doute la première peinture ; attribuée à la fille de Belus, qui voyant l’ombre de son pere contre une muraille, la porfila et contretira avec un charbon. Son example a donné occasion d’imiter la Nature, premierement avec le simple trait. Puis l’on y a ajoûté le blanc, et le noir. Ensuite l’on s’est étudié à placer les lumieres, qui ont formé le relief. Enfin l’experiance, l’étude et l’imitation ont ajoûté les autres couleurs et embellisemans.
Dans :Dibutade et la jeune fille de Corinthe(Lien)