Biblio > Sources > 283

Type de textesource
TitreDe remediis utriusque fortunae
AuteursPetrarca, Francesco (dit Pétrarque)
Date de rédaction1354:1366
Date de publication originale
Titre traduitLe Remède aux deux fortunes
Auteurs de la traductionCarraud,Christophe
Date de traduction2002
Date d'édition moderne ou de réédition
Editeur moderne
Date de reprint

, « Des statues » (numéro I, 11 ) , p. 206-207

[…] si quidem una etas et Apellem et Pyrgotelem et Lysippum habuit ; quod hinc patet, quia hos simul ex omnibus Alexandri magni tumor maximus delegit, quorum primus cum pingeret, secundus scalperet, tertius fingeret atque in statuam excuderet, edicto vetitis universis qualibet ingenii artisque fiducia faciem regis attingere.

Dans :Apelle et Alexandre(Lien)

, « Des statues » (numéro I, 11) , p. 206-207

[…] puisqu’une même époque a connu Apelle, Pyrgotélès et Lysippe. En témoigne la volonté d’Alexandre le Grand de les choisir parmi tous les artistes de leur temps pour le représenter, tant il était imbu de sa personne : le premier en peinture, le deuxième en gravure, le troisième en modelage et en sculpture – un édit interdisant à tous les autres, quelle que fût l’assurance qu’ils mettaient dans leur talent et leur art, d’entreprendre le portrait du roi.

(I, 10), p. 204-205

Neque id satis nisi ipsi huic arti dextras atque animos maiori exercitio debitos applicarent, quod iam ante nobilissimi philosophorum Grecie fecerant; unde effectum ut pictura diu quidem apud vos, ut nature coniunctior, ante omnes mechanicas in pretio esset, apud Graios vero, si quid Plinio creditis, in primo gradu liberalium haberetur.

Dans :Pamphile et la peinture comme art libéral(Lien)

Mais ce n’était pas encore assez : ils se mirent à pratiquer eux-mêmes cet art, comme le firent autrefois les plus grands philosophes de la Grèce, s’y exerçant la main et l’esprit, qu’ils auraient dû réserver à de plus hautes entreprises. Il en est résulté que vous accordez depuis longtemps à la peinture plus de valeur qu’à tous les arts mécaniques, la trouvant plus liée à la nature, et que les Grecs, si l’on en croit Pline, la mettaient au premier rang des arts libéraux.