Type de texte | source |
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Titre | Histoire de Philippe, roi de Macédoine |
Auteurs | Olivier, Claude Matthieu |
Date de rédaction | |
Date de publication originale | 1740 |
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, vol. 2, p. 24-25
[[1:Sen. deeb.]] Parmi les Olynthiens que l’on vendoit les fers aux mains, et assis sur les ruines de leur patrie, le peintre[[3:Parrhasius étoit d’Ephése ; il donna le premier dans ses tableaux quelque idée de la perspective ; il étoit inimitable pour le contour. Tout le monde sçait ses démêlés avec Zeuxis.]] Parrhasius en remarqua un, dont la tête lui parut d’une expression singuliere ; il l’acheta, et l’ayant fait mener chez lui, il le fit tourmenter encore pour étudier les différens caractéres de la douleur. Il peignit d’après cet infortuné son Promethée attaché à un rocher. La beauté de l’ouvrage n’excusa point l’inhumanité de l’action ; les Athéniens le détestèrent, et parurent d’ailleurs fort sensibles au malheur d’Olynthe. Ils recuëllirent ceux qui avoient pû y échapper, condamnerent à mort un de leurs citoyens, qui avoit traité une Olynthienne en esclave ; ils ne voulurent point entendre Charés, qui se préparoit à rendre raison du succès de cette guerre.
Dans :Parrhasios, Prométhée(Lien)