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Type de textesource
TitreGedanken über die Schönheit und über den Geschmack in der Malerei
AuteursMengs, Anton Raphaël
Date de rédaction
Date de publication originale1762
Titre traduit Pensées sur la beauté et sur le goût dans la peinture
Auteurs de la traductionModigliani,Denise
Date de traduction
Date d'édition moderne ou de réédition
Editeur moderne
Date de reprint

, p. 43

L’art de la peinture est appelé, il est vrai, une imitation (Nachahmung) de la nature, et semble, à cause du mot nach, être d’une perfection inférieure à celle de la nature ; mais ceci n’est vrai que sous réserve : il y a des choses dans la nature que l’art est incapable d’imiter, et où il paraît bien faible auprès d’elle, par exemple la lumière et l’obscurité. En revanche, il possède une partie très puissante, une partie qui dépasser largement la nature – celle-ci est la beauté. La nature, dans ses productions, est soumise à de très nombreux hasards ; tandis que l’art agit librement, parce qu’il n’a pour instrument que de faibles matières qui n’offrent pas de résistance. L’art de la peinture peut choisir dans tout le théâtre de la nature ce qui est le plus beau, et réunir les matières de plusieurs lieux et la beauté de plusieurs hommes, alors que la nature doit emprunter la manière d’un homme uniquement à sa mère et s’accommoder de tous les hasards : ainsi les hommes peints peuvent facilement être plus beaux que les hommes réels.

, p. 18

[[2:In der Schönheit kann die Kunst die Natur übertreffen.]] Die Kunst der Malerei heisset zwar eine Nachahmung der Natur, und scheinet durch das Wort, nach, geringer an Volkommenheit zu sein als die Natur ; dieses ist aber nur mit Begingung wahr : es giebt Sachen in der Natur, so die Kunst unmöglich nachahmen kann, und wo sie sehr schwach gegen die Natur erscheint, nämlich in Licht und Finsterniß : hingegen hat sie einen Theil so sehr mächtig ist, einen Theil der die Natur weit übertrift – dieser ist die Schönheit. Die Natur ist in ihren Hervorbringungen sehr vielen Zufällen unterworfen ; die Kunst aber wirket frei weil sie lauter schwache Materien zum Werkzeuge hat, in welchen seine Widerstrebung ist. Die Kunst der Malerei kann aus dem ganzen Schauplazte der Natur das Schönste wählen, und die Materien von vielerlen Orten, und die Schönheit von vielerlen Menschen sammeln, da die Natur die materie eines Menschen nur aus der Mutter desselben nehmen, und sich mit allen Zufällen begnügen muß : also können die gemalten Menschen meicht schöner als die Wahraftigen sein.

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